mardi 6 janvier 2015

De la discipline pour mon mari 1

Dans notre couple c'est mon époux Georges-Henry qui porte les pantalons. Littéralement ! Précision nécessaire, car sans le moindre rapport avec le sens transposé. Dans notre quotidien c'est moi qui les acheté pour lui, fait déjà révélateur en soi et c'est moi aussi qui les lui baisse quand je ne suis pas satisfaite des ses comportements.

Georges-Henry tu me mets encore dans l'obligation de te corriger...

Couple très uni et quelque peu nostalgique, nous avons su garder une place pour le bon vieux temps quand les châtiments corporels étaient encore à l'ordre du jour pour grand garçon en manque de bonnes manières.

Il en va de soi que son caleçon aussi est descendu aux chevilles. Parfois c'est moi qui s'en charge, d'autres fois Georges-Henry est appelé d'accomplir cet acte lui-même sous mon regard amusé. Je vois bien à quel point cela le gêne et une bonne partie de mon plaisir consiste dans le fait de me faire obéir. Il est assez inhabituel de nos jours pour un homme de se montrer dans une telle posture, si peu glorieuse et de se faire rappeler que le martinet fait encore intégralement partie de sa vie. Cependant il lui arrive, déjà déculotté pour recevoir sa correction, d'essayer de marchander le coté impudique de sa peine.

Éléonore, je t'en prie...

Soulignant ses troubles et sa honte par une belle rougeur de ses joues. Malheureusement pour lui, je reste intraitable.

Non, nous avons déjà abordé le sujet. Jusqu'à nouvel ordre une bonne fessée s'applique cul nu chez nous !

Et je ne vois aucune raison pour qu'un adulte bénéficie d'un traitement de faveur à ce niveau. Pour moi la honte fait autant partie de la punition que la douleur.

Ce n'est pas mon mari qui va me contredire quand je l’envoie après son châtiment au coin pour que ces globes rouges prennent de l'air. Cette éducation traditionnelle lui réussit bien et rien que l'évocation d'une bonne séance de discipline stricte suffit souvent pour le rappeler à l'ordre. Il me semble qu'il a compris son besoin de fermeté féminine quand il le faut. Ce qui n'exclue pas la tendresse quand il a sagement payé pour sa faute et ainsi mérité mon pardon.

Au début il avait un peu de mal à s'y faire. Mais ma détermination et ma persévérance ont porté leurs fruits. Bien sur, il ne fait pas fier quand une magistrale correction lui pend au nez et il ne se vante pas non plus devant ses copains des méthodes que je lui resserve. Par contre il me fait des jolies confidence sur l'oreiller :

Merci pour ta sévérité, Éléonore. Je t'aime.

Dernièrement je me suis aperçue que mon mari avait de plus en plus de mal pour rentrer dans ces pantalons. Cette prise de poids m'était inexplicable et malgré ma surveillance de sa façon de s'alimenter et
d'intenses séances de sport en ma présence, rien n'y fit.

Puis en vidant les poches d'une de ses veste, avant de la porter au pressing, j'ai enfin trouvé la clef de l'énigme.

Des bonbons !

Visiblement mon homme se moquait ouvertement de ma bonne cuisine diététique pour se gaver en cachette d'ignobles produits de sucrerie. Largement de quoi pour me mettre en colère.

Ah si j'avais eu à ce moment là Georges-Henry sous mes mains. Malheureusement pour moi et heureusement pour lui, il était encore au travail. Je n'ai pu m’empêcher de lui envoyer un SMS :

Chéri, prépare tes fesses pour ce soir. J'ai à te parler sérieusement.

26 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,


    Voilà une DD inversée comme je les apprécie et votre prose la met en valeur.
    Le péché de gourmandise ! Un beau prétexte à une petite mais cinglante remise en place.
    La fessée comme remède à une "cellulite masculine naissante". Beau programme.
    Superbe ! Mac-Miche.

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  2. Et je me laisse aller au gré de mes fantasmes, cher Monsieur Mac-Miche!

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  3. Bonjour Isabelle,

    Je peaufine une petite illustration pour le présent épisode. Hé hé hé hé !!
    Bon WE. Mac-Miche.

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  4. Je ne pense que du bien de votre initiative, cher Monsieur Mac-Miche!

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  5. Vous allez rire, Isabelle, mais ce genre de choses est vraiment arrivé dans notre couple. Nous avons tous les deux du mal à nous contrôler en présence de chocolat. Non seulement, comme vous le dites, l'abus n'est pas bon pour la ligne, mais en plus cela détraque la digestion.

    En plusieurs occasions, à Noël ou à Pâques, les abus ont débouché sur des aveux, de bonnes fessées et des lavements...
    (Hé oui à Noël la mère Fouettard ça peut vraiment arriver!)

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  6. Le traitement a-t-il été efficace cher Monsieur Pécan? Je veux dire par là, avez vous pu freiner un peu vos envies de chocolat pendant quelque temps, votre dame et vous? Pour ma part le péché de la gourmandise porte plutôt sur le salé bien calorifique comme le fromage et la charcuterie...

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    1. Hélas ce sont des phénomènes qui prennent par à-coup, et suivant la disponibilité du chocolat... C'est pour cela que nous n'en gardons pas à la maison habituellement, la tentation est trop grande. Mais en période de fêtes nous passons en famille, il y a souvent une corbeille de chocolats en évidence, ou on nous offre une boîte!

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    2. Des incidents similaires se sont produits avec l'alcool. Je me rappelle notamment la première fois où je suis rentré "bourré" d'une soirée avec des collègues. Madame était inquiète. Je me suis endormi tout de suite, avec la tête qui tourne et un peu nauséeux. Le lendemain matin, comme vous pouvez le supposer, mal à la tête et mal au ventre.

      La première chose que madame a fait a été de me faire aller aux toilettes, la deuxième de me donner un lavement et, à mon retour des WC (curieusement effectivement ça avait en partie soulagé la nausée), la troisième fut de me faire pencher sur le bureau pour un vigoureux "paddling" à la planchette à découper.

      Il me semble bien avoir reçu un deuxième lavement le même jour et avoir été mis au lit le soir avec une fessée à la main sur les genoux.

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    3. Ne comptez pas sur moi pour contredire les méthodes de votre dame, cher Monsieur Pécan. Si je tenais la baguette dans mon couple, j'appliquerai certainement de punitions semblables aux vôtres.

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    4. Si cela peut vous conforter, Isabelle, sachez que quand c'est madame qui s'est (un peu, c'était encore sage) donnée en spectacle à une "goodbye party" et que j'ai dû raccompagnée complètement saoule (j'avais été très raisonnable: je conduisais), elle a subi exactement le même traitement et la même punition.

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  7. Figurez-vous, cher Monsieur Pécan que cela me réconforte. J'ai déjà reçu un pareil traitement pour des faits assez semblables (ah les mauvaises copines), non pas vraiment pour un abus d'alcool (qui fut infinitesimal), mais pour le manque de courage de refuser cette boisson (ayant vraiment une petite santé qui ne se prête pas).

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  8. La punition et le... traitement aussi?

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  9. Je pense que le lavement pour un léger abus d'alcool ou autre excès de table, me semble plutôt de la bienveillance. Pour ma part je trouve cet acte agréable sans ressentir une punition. A vrai dire sorte de petite gâterie que m'applique mon homme. Voyez ma mère pratiquait des cures direction Xantis au printemps et à l'automne. C'est un geste de bienfait pour le corps qui procure de jolies sensations pour moi.
    La vraie punition sur mes fesses intervenait pour m'apprendre à dire non. Voila, un peu complexe la situation chez nous...rire.

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  10. Dans notre cas, il y avait plus qu'un léger abus d'alcool ou de sucreries. Dans un cas nous étions vraiment saouls le soir et mal en point le matin ("gueule de bois" et mal au ventre), dans l'autre l'abus de chocolat avait fini par donner mal au ventre... Nous ne faisons pas cela pour une soirée où nous finissons "gais". ;-)

    Pour ma part, tandis que je trouve que le petit lavement (celui pour nettoyer avant de jouer) n'est pas grand chose, je trouve que le lavement évacuateur (2l d'eau tiède) a quelque chose d'un peu humiliant. Pourtant, nous le pratiquons avec prudence: en cas de "crampes" nous faisons une pause, voire nous finissons (mais alors en général nous recommençons à zéro après évacuation). Je trouve l'évacuation particulièrement piteuse, et tout de même inconfortable.

    L'impression que ce lavement pour gueule de bois devait avoir une vertu "éducative" me semble démontré par le procédé choisi par madame. Quand elle m'en avait donné pour constipation ou "ventre barbouillé", elle me faisait allonger confortablement sur le côté gauche, genou plié, et me massait le ventre. Là, j'étais prosterné à genoux dans la salle de bains, cul en l'air, et j'ai reçu quelques bonnes claques sur les fesses avant l'introduction.

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  11. Deux litre ? Vous me faites peur là, cher Monsieur Pécan. Dans les cures du style Xantis cela se limite à un litre et encore, je trouve que cela fait un peu trop.

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  12. La capacité de la bouillotte est de 2 "quarts", soit un peu moins de deux litres. Nous nous arrêtons dès qu'il y a des "crampes", inutile de forcer.

    En fait, 2l ne pose pas de problème à condition d'avoir le colon vide avant. Donc si par exemple le patient va à la selle au bout d'un tiers du sac, nous recommençons habituellement à zéro une fois que tout a été bien expulsé.

    Il s'agit de toute façon chez nous d'une pratique marginale, que nous réservons à quelques cas: gueule de bois, constipation, parfois "ventre barbouillé", ou, mais c'est rare, "mauvaise attitude".

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  13. Dans la série "nous sommes heureux de vivre des temps modernes":

    Dans Call the Midwife, une série censée évoquer la vie réaliste des sages-femmes britanniques après la Seconde guerre mondiale et apparemment écrite avec des conseillers compétents sur ce sujet, on voit à plusieurs reprises les sages-femmes préparer pour les parturientes un lavement visiblement assez copieux (au moins 1l, je dirais 2) d'eau savonneuse (j'ignore si les vraies en mettaient autant, mais dans la série c'est laiteux), qu'elles qualifient de "Hot, high and the hell of a lot" (chaud, haut et une sacrée grosse dose). De fait, elles tiennent le bock assez haut. On voit ensuite une dame descendre jeter le pot de chambre pudiquement couvert d'un linge...

    Ce devait être fort désagréable. Je pense que la série n'exagére guère car j'ai lu ce genre de choses aussi à propos des accouchements aux États-Unis à l'époque.

    Un autre acte gênant qu'on ne fait plus: le rasage du pubis par la sage-femme.

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  14. A vrai dire, j'ai un peu de mal pour comprendre l'utilité du lavement autre que pour le plaisir de bien-être. Mais bon, mon homme voit les choses un peu autrement. Lors de sa séance mensuelle d'épilation à la cire (j'adore le « net » sous le caleçon), je finis en lui appliquant un petit lavement. Il sait que cela me fait plaisir et il se comporte « dignement en homme ». Mais loin de lui de s'en vanter de ses aventures chez son esthéticienne privée...

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    1. Hé bien, le lavement évacuateur a effectivement un effet positif pour les troubles dus aux excès d'alcool, ça permet effectivement de dégager le ventre en cas d'inconfort dû à la constipation, ça permet de "calmer" un peu le partenaire.

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    2. Ah oui, les effets d'un vrai excès d'alcool je ne connais pas, mais le peu que j'ai pu en boire, cela me provoque plutôt l'opposé de la constipation. Enfin, j'ai une santé extrêmement fragile....

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    3. Oui, chez moi ça ne provoque pas de constipation, mais plutôt une impression de "barbouillé", une espèce de gêne, nausées etc. Je suppose que vider le plus possible le colon soulage les organes, et peut-être aussi que cela m'a réhydraté. En tout cas je me sentais mieux après.

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    4. Enfin en cas d'abus d'alcool, il ne faut pas oublier qu'il retire les sel minéraux du corps, ce qui donne les effets secondaires. Alors outre que le lavement, il faut penser à prendre des sels minéraux.

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    5. Je vous rassure: cela fait longtemps que je n'ai pas été saoul (ce qui précède n'était pas pour de petits abus d'alcool qui rendent gai mais pour des excès...)!

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  15. Une fois d'ailleurs je me suis "coupé" devant ma généraliste de l'époque. Nous parlions de problèmes digestifs, elle m'a demandé si j'avais un historique de troubles. Je lui ai parlé d'une constipation pénible quelques mois avant, "ça c'est passé tout seul?" et là sans réfléchir "ma femme m'a donné un lavement et ça s'est résorbé", alors que j'aurais dû dire "j'ai pris un lavement et ça s'est résorbé".

    Elle n'a pas tiqué sur le moment. Mais quelques temps après, quand ma femme est passée la voir pour autre chose, la toubib lui a donné une brochure sur l'auto-examen des seins. Elle a ensuite ajouté "votre mari peut aussi s'en charger". Soit elle le disait à toutes ses patientes en couple, soit elle se demandait si nous aimons jouer au docteur...

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  16. Je crois que pour un docteur le fait que le conjoint prête main forte à la guérison de l'autre n'a rien de surprenant. Je pense que cela se fait en bien de couples. Il est arrive à plusieurs reprises que mon homme a demandé notre docteur à quel heure m'appliquer mes suppos. Ou a quel heure me prendre la température.
    Pour l'examen des sein, on m'a déjà conseillée de le faire faire par mon homme.
    Il en faut un peu plus pour impressionner un docteur, notamment en pensant à toutes es personnes qui consultent parce qu'il sont tombées sur une bouteille de coca qui s'est enfoncée...idem carottes, courgette etc

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