samedi 24 janvier 2015

De la discipline pour mon mari 3

Dessin Geff



Il est temps alors pour moi de chercher le martinet et de le présenter à Georges-Henry.

C'est un acte annoncé à haute voix avec un regard droit dans le yeux de mon mari pour qu’il comprenne bien que j'attache grande importance de le maintenir sous un régime digne d'un adolescent de l'ère victorienne. Il a beau à me dire dans ses moments de révolte qu'il me trouve vieillotte, rien n'y fait. Imperturbable je lui explique qu'il fait selon ma conception du monde partie de ces grands garçons avec un besoin tout naturel pour la discipline et qu'il n'a qu'à demander avis à son deuxième cerveau, celui de la petite tête, se situant sous son caleçon et qui lui, plus perspicace que la raison de Monsieur approuve pleinement et surtout visiblement mes méthodes éducatives. Par conséquence à chaque fois que je désapprouve un comportement, je continuerai de descendre son pantalon aux chevilles pour lui appliquer une correction dont son derrière se rappellera pendant plusieurs jours. Devant tant détermination, il baisse ses yeux comme il se doit pour un garçon assez grand pour comprendre quelle service lui est rendu par ce traitement.

Parfois il essaye de marchander. De longues argumentations pour obtenir le droit de garder son caleçon pendant ses punitions. Cela me fait rire de bon cœur, tellement je le trouve ridicule quand il m'expose son point de vu, les mains derrière son dos et en dansant d'un pied sur l'autre. Mal à l'aise dans sa peau et transpirant, en gouttant au délice tant convoité que je lui dise...

Non!

Il a dû passer des jours à réfléchir pour trouver tant de choses à dire pour renégocier sa pudeur. Alors pour faire durer le plaisir, je lui promets une décision pour le dimanche matin, journée de sa confession hebdomadaire et le plus souvent aussi de la « magistrale » comme il appelle affectueusement notre cuisante séance très intime qui suit ses confidences trop audacieuses.

Et croyez moi, un homme dans la force de l'âge ne manque pas de fantasmes insolites qui méritent punition.

Ceci dit jusqu’à nouvel ordre, ainsi est-il convenu, que Georges-Henry accueillera notre martinet familial par la nudité de son derrière.

Quand je quitte la pièce pour chercher le martinet, je ne me trouve pas devant l'inadmissible allure de certains grands garçons très mal élevés qui se moquent de la bonne discipline et surtout de celle qui se donne le mal de leur inculquer des manières irréprochables et qui fanfaronnent un :

Même pas peur, même pas mal !

Pas que je veuille vanter particulièrement les qualités de mon mari. Non, je n'ai pas honte d'avouer que lui aussi fit partie de ces vilains garnements qui se réjouissent de leur propre insolence. C'est à force de corrections régulières que le germe du respect a pu trouver un terrain favorable. Voila donc ce que j'aimerais dire aux autres dames dans ma situation :

Ne vous découragez pas dans votre mission de disciplinaire.

C'est en appliquant une éducation sans faille sur de longues années que le comportement de votre mari s'affinera pour vous combler de bonheur et de fierté de votre travail. Étant donné que le mariage c'est pour la vie, le temps nécessaire ne vous manquez pas. Pensez-y et n’hésitez pas à établir votre autorité dès le début. Votre mari vous remercia plus tard pour vos efforts.

Quand j'ai parlé pour la première fois de mes aspirations d'introduire la discipline d'antan dans notre relation, Georges-Henry s'est ouvertement moqué de moi. D'abord par un long et interminable fou-rire, exprimant une arrogance masculine hors pair et insoupçonnée de ma part.

J'ai su garder ma patience en pensant :

Rira bien qui rira le dernier.

Sachant très bien qu'au font Georges-Henry n'étais pas un mauvais gars, seulement un en manque de repères sans le savoir lui-même. Un terrain propice donc qui vaut le coup de le labourer.

Pendant sa phase de rébellion contre l'introduction du martinet dans notre foyer, il a manque de peu un soir, porté par la bière et par une victoire sportive, qu'il pousse le vice pour partager le sujet avec ses copains des soirées foot en me rendant ainsi la risée de la bande.

Il a suffit d'un seul regard de ma part, pour l’arrêter net dans ses élans et j'ai su aussitôt que le moment d'agir était venu.

mercredi 14 janvier 2015

De la discipline pour mon mari 2

(Début de l'histoire)

La perspective de pouvoir me passer les nerfs sur la peau des fesses de mon mari me procure un intense plaisir.

Autant cérébral que charnel. J'éprouve un véritable fourmillement entre mes cuisses, parfois même des « sueurs » soudaines à cet endroit si particulier et sensible aux émotions. Bien naturellement cette faute incombe mon cher mari et rien que pour me mettre dans ces états-là il mérite sa correction. Bref, le rôle de la mère fouettarde me convient à la merveille. Et - soyons honnête -je guette avec délice le moindre faux pas de mon grand garçon. Avec moi il n'est jamais privé de martinet.

Après avoir soigneusement huilé les lanières de ce dernier pour augmenter la force et la précision de « frappe », j'ai décidé de me changer. Pour impressionner un grand garçon, il ne suffit pas uniquement de lever la voix. Selon mes expériences une tenue de circonstance augmente significativement l'effet éducatif. A ce propos j'ai eu les meilleurs résultats avec une allure austère. Adapté à notre époque et plus précisément encore aux fantaisies récréatives de Georges-Henry. Sans nullement tomber dans le cliché de la dominatrice tout cuir. Seule fantaisie pour rehausser ma présentation, je joins à ma jupe plissée et mon chemisier très près du corps une paire de bottines à lacets. Ces dernières sont une véritable merveille bien que l’entretien se révèle fastidieux. Et pourtant j'adore les voir briller dans le moindre coin. Pour ce je recours à une solution simple et efficace. C'est monsieur qui s'en charge après les grandes corrections. Comme tache supplémentaire. Et il s'applique comme j'ai pu constater avec véritable ardeur. Il me semble même qu'il en redemande. Bref, impeccable mes bottines pour en faire pâlir de jalousie mes copines.

Quand George-Henry est rentré à la maison, il avait un air coupable et j'ai aussitôt conclu que ses cachotteries ne se limitaient pas seulement aux bonbons. Il est vrai que j'exerce une tutelle très sévère à son égard et je lui impose nombreux interdits. Il me semble donc un peu compréhensible qu'il essaye d'échapper à la pression quand l'occasion se présente. Dans ce sens j'alterne entre attitude bienveillante pour ce que je considère comme fautes mineures et recadrage exemplaire pour les comportements qui me tiennent à cœur.

Ce soir-là, intriguée par son regard fuyant, je l'ai envoyé d'abord sous la douche pour se présenter ensuite tout nu devant moi pour une sérieuse discussion. Cela veut dire que c'est moi qui pose des questions et que c'est lui qui doit se montrer coopératif sous peine de punitions supplémentaires. La différence dans nos présentations respectives, moi habillée, lui nu comme un ver, établit le plus naturellement possible un agréable rapport d'autorité.

Pour commencer je procède à un soigneux examen de la qualité de son travail, veut dire sa propreté.

Je glisse mes mains sur ses parties intimes, cette fierté masculine, jusqu'à ce que j'obtienne son respectueux garde-à-vous pour saluer mes efforts.

Je prend beaucoup de temps laissant marronner mon mari avec sa mauvaise conscience. C'est une action qui paye car ses aveux vont autant plus loin dans la mesure que j'arrive à augmenter son malaise. Pour ce, rien de mieux que de se fier au maître de la confession, Jean-Jacques Rousseau en personne et dont l'évocation du seul nom suffit pour faire rougir Georges-Henry comme un adolescent inexpérimenté devant sa gouvernante.

En effet quand je me suis aperçue à quel point l'inspection de son arrière porte mettait à vif sa sensibilité, s'exprimant par une intonation très particulière de sa voix, trahissant ainsi un profond trouble. Je n'ai pu m’empêcher de trouver de supplices supplémentaires concernant cet endroit stratégique par lequel dit-on passe la discipline. Alors je lui ai fait apprendre par cœur, pour me citer à haute voix, selon mes humeurs quelques réflexions concernant Mademoiselle Lambercier. De préférence l'épisode de Turin en m'exposant comme dit dans le texte l’objet ridicule :

« Ce qu'elles voyoient n'était pas l'objet obscène, je n'y songeois même pas ; c'était l'objet ridicule. Le sot plaisir que j'avois de l'étaler à leurs yeux ne peut se décrire. II n'y avoit de là plus qu'un pas à faire pour sentir le traitement désiré, et je ne doute pas que quelque résolue ne m'en eût, en passant, donné l'amusement, si j'eusse eu l'audace d'attendre. »

Et bien contrairement aux aventures du célèbre philosophe, pour ma part tant d'audace impudique de la part d'un homme envers une dame, ne puis se concevoir impunément.

A suivre


mardi 13 janvier 2015

Punition pour péché de gourmandise

Dessin: © Geff

Un joli dessin de Monsieur Geff pour illustrer le premier volet de mon petit feuilleton :



Notre époque n'a rien inventé

Comme preuve quelques petits dessins et publicités datant du 3 janvier 1933 et provenant du périodique : Le journal amusant!









La danse de la flagellation
Quant à l'épilation intégrale...

mardi 6 janvier 2015

Bien mal acquis ne profite jamais






© Geff

De la discipline pour mon mari 1

Dans notre couple c'est mon époux Georges-Henry qui porte les pantalons. Littéralement ! Précision nécessaire, car sans le moindre rapport avec le sens transposé. Dans notre quotidien c'est moi qui les acheté pour lui, fait déjà révélateur en soi et c'est moi aussi qui les lui baisse quand je ne suis pas satisfaite des ses comportements.

Georges-Henry tu me mets encore dans l'obligation de te corriger...

Couple très uni et quelque peu nostalgique, nous avons su garder une place pour le bon vieux temps quand les châtiments corporels étaient encore à l'ordre du jour pour grand garçon en manque de bonnes manières.

Il en va de soi que son caleçon aussi est descendu aux chevilles. Parfois c'est moi qui s'en charge, d'autres fois Georges-Henry est appelé d'accomplir cet acte lui-même sous mon regard amusé. Je vois bien à quel point cela le gêne et une bonne partie de mon plaisir consiste dans le fait de me faire obéir. Il est assez inhabituel de nos jours pour un homme de se montrer dans une telle posture, si peu glorieuse et de se faire rappeler que le martinet fait encore intégralement partie de sa vie. Cependant il lui arrive, déjà déculotté pour recevoir sa correction, d'essayer de marchander le coté impudique de sa peine.

Éléonore, je t'en prie...

Soulignant ses troubles et sa honte par une belle rougeur de ses joues. Malheureusement pour lui, je reste intraitable.

Non, nous avons déjà abordé le sujet. Jusqu'à nouvel ordre une bonne fessée s'applique cul nu chez nous !

Et je ne vois aucune raison pour qu'un adulte bénéficie d'un traitement de faveur à ce niveau. Pour moi la honte fait autant partie de la punition que la douleur.

Ce n'est pas mon mari qui va me contredire quand je l’envoie après son châtiment au coin pour que ces globes rouges prennent de l'air. Cette éducation traditionnelle lui réussit bien et rien que l'évocation d'une bonne séance de discipline stricte suffit souvent pour le rappeler à l'ordre. Il me semble qu'il a compris son besoin de fermeté féminine quand il le faut. Ce qui n'exclue pas la tendresse quand il a sagement payé pour sa faute et ainsi mérité mon pardon.

Au début il avait un peu de mal à s'y faire. Mais ma détermination et ma persévérance ont porté leurs fruits. Bien sur, il ne fait pas fier quand une magistrale correction lui pend au nez et il ne se vante pas non plus devant ses copains des méthodes que je lui resserve. Par contre il me fait des jolies confidence sur l'oreiller :

Merci pour ta sévérité, Éléonore. Je t'aime.

Dernièrement je me suis aperçue que mon mari avait de plus en plus de mal pour rentrer dans ces pantalons. Cette prise de poids m'était inexplicable et malgré ma surveillance de sa façon de s'alimenter et
d'intenses séances de sport en ma présence, rien n'y fit.

Puis en vidant les poches d'une de ses veste, avant de la porter au pressing, j'ai enfin trouvé la clef de l'énigme.

Des bonbons !

Visiblement mon homme se moquait ouvertement de ma bonne cuisine diététique pour se gaver en cachette d'ignobles produits de sucrerie. Largement de quoi pour me mettre en colère.

Ah si j'avais eu à ce moment là Georges-Henry sous mes mains. Malheureusement pour moi et heureusement pour lui, il était encore au travail. Je n'ai pu m’empêcher de lui envoyer un SMS :

Chéri, prépare tes fesses pour ce soir. J'ai à te parler sérieusement.