samedi 10 septembre 2016

Voisins bruyants

Quand l'ami Geff s'inspire sur un de mes textes !

Chéri, viens voir on dirait que le voisin donne une fessée à sa femme !

Voir c'est un grand mot. Mais il y a des bruits qui viennent d'à côté qui parlent en long et en large. Il fait très chaud en ce moment et il semblerait que monsieur et madame au feu de l'action ont oublié de fermer la verrière du salon. Ou ne serait-ce qu'une forme de sortie du placard pour que tout le voisinage en profite ce qui arrive à cette odieuse dame qui ne cesse de s'en prendre à son mari. Ouvertement et sans gêne à croire qu'elle le fait exprès. Combien de fois nous avons plaint le monsieur.

Comment fait-il pour supporter cette vipère ?

Si j'étais à sa place, je lui baisserais sa culotte pour une bonne fessée !

Sortie de placard qui se passe peut-être par des allures involontaires, sous forme d'un oublie.

Mince la verrière. Maintenant tout le monde sait comme je te rappelle à l'ordre !

J'imagine beaucoup de satisfaction dans la voix du voisin. Je crois qu'il en avait mare que l'on se moque de lui et de sa gentillesse. Ben oui, être trop gentil est rarement perçu comme une qualité. Parfois il faut savoir s'imposer avec fermeté. Là, incontestablement en se fiant à la sonorité, il le fait. De manière traditionnelle. A la main, sur le cul nu de Madame.
Nous sommes loin d'un scénario ludique. Et bien que monsieur n'abuse pas de sa force, Madame se laisse aller pour exprimer son mécontentement. Elle est encore plus insultante que d'habitude. Grossière aussi comme je ne l'ai jamais entendu avant.

Les claques délient sa langue.

Subitement toute bonne éducation se fait oublier. Je l'imagine pédaler dans l'air pour soulager la brûlure dans ses fesses. Entrecoupée par ses vociférations sa punition continue. Les claques tombent avec régularité. Signe de consentement car si Madame gigotait trop, il sera impossible pour monsieur de tenir la cadence. Le son est trop beau, trop plein et arrondi pour pouvoir en déduire une fessier en mouvement. Puis arrive le moment de la contrition. Inimaginable ! Cette fière dame exprime ses regrets, admet le côté inadmissible de son comportement. Passe aux aveux, à la confession. Il semblerait que monsieur soit content, car la punition s’arrête. Nous le voyons arriver à la verrière pour la fermer.

Laissons les vivre la « satisfacio » en toute tranquillité !

Je râle un peu pour la forme, car j'ai une curiosité sans limites. Enfin, désormais je verrais ce couple différemment !


7 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle.

    Merci d'avoir mis ma modeste contribution en valeur.
    Je pense avoir assez bien retranscrit l'esprit de votre récit. Dans ses grandes lignes en tous cas. Et merci de nous en faire profiter quasi-quotidiennement.
    L'écriture comme le dessin sont deux parents proches mais je pense que le verbe est plus difficile à manier pour transmettre une émotion que le trait car il fait plus appel à l'imaginaire de chacun/e pour voir vivre la scène décrite. Alors, la plume est-elle plus méritante que le crayon ??? Hum... voilà qui mérite réflexion...
    Quoiqu'il en soit, cela ressemble à une sorte de collaboration comme en matière de Bande Dessinée: vous rédigez le synopsis général et je me charge de la partie graphique. Excellent, non ? Rires.
    Mac-Miche.

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  2. Vous vous en posez des questions cher Monsieur Mac-Miche! Rire. Pour ma part je ne compare pas écriture et dessin. Pour moi se sont deux domaines à part qui se chevauchent parfois.
    Ceci dit, j'adore voir me tranches de vie mises en image par vous. C'est flatteur et ludique.

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  3. Bonsoir Isabelle,

    Votre compliment me fait vraiment très plaisir. Sincèrement. Et ma foi, si ça peut apporter un peu de satisfaction, pourquoi pas.
    Merci beaucoup.
    "Journal intime en images". Un titre qui sonnerait bien.
    Vous avez raison, Isabelle: je m'en pose beaucoup, des questions. La raison : je suis quelqu'un d'assez angoissé par nature. Et ce que l'on prend chez moi pour de l'hésitation n'est que l'angoisse de la maladresse. On ne se refait pas, comme je le dis parfois.
    Mac-Miche.

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  4. certainement beaucoup plus bruant qu'une dispute conjugale verbale, mais oh combien beaucoup plus efficace !!! et puis la dame boudant après cette séance de discipline conjugale fort longtemps quel calme !!!

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  5. Disons autrement bruyante, car quand je m'énerve on m'entends de loin aussi...

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  6. récit d'une amie :

    un jour, chez mes voisins, j ai entendu le bruit d une dispute et j ai compris que madame avait cocufié monsieur!!! après des cris , ça a commencé à bien claquer et j ai vite saisi que le cul de la femme allait rougir; pas plus discrète sous la fessée que pendant la baise ... je me suis régalée a l entendre en imaginant la scène



    et le lendemain matin ,je suis tombée nez a nez avec elle sur le palier et j ai pris l ascenseur en même temps. je l ai regardée d un drôle d air et elle a compris que j ignorais rien; elle ma fait un clin d œil en se frottant le fesses et j ai éclaté de rire !!!

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  7. Très joli récit cher Monsieur Juves! Je confirme, la complicité féminine va parfois très loin!

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