jeudi 19 mars 2015

Vilains magazines pour grands garçons 2

A la recherche d'une main ferme...

...sans manquer de touche sexy. Notons la subjectivité de la notion du sexy et de sa construction qui diffère bien selon les hommes. Il est donc toujours passionnant d'écouter ce qui se passait dans la tête d'un grand garçons au moment de son adolescence. Je trouve ce genre de confidence beaucoup plus intéressant que le vrai vécu. Déjà par le simple fait que je connais peu de dames - moi y compris – dotées d'une âme de voyeurisme pour les premières tentatives de leur chéri au pays de « l'amour ». Le plus souvent c'est pas bien brillant. Par contre, il est au combien instructif d'apprendre sur les lectures de son chéri. Le rapport avec ses fantasmes est plus direct, disons non-déformé encore par le contact avec autrui.

D'autres époque, d'autres mœurs !

Par conséquence la mauvaise conscience hanta mon chéri en imaginant de plonger sa main dans la culotte d'une dame parfaitement lisse. Ce geste qui reste d'ailleurs un de ses préférés comme s'il souhaite vérifier à chaque fois que je suis bien une fille. Peu satisfait par sa photo d'art, il aurait préféré d'en trouver une avec une élégante dame, féminine et aguichante jusqu'au bout de ses ongles, se livrant par exemple à un acte de rasage pubien sur papier glacé. Voilà une de ses motivations de retourner voir les étalages des kiosques.

Encore en phase de chercher sa place dans la construction fantasmatique autour de la fessée, il lui arrivait avec volupté d'imaginer de...

...se faire guérir de son addiction pour ces publications « immoraux » par les soins d'une énergique dame.

Et nous y voilà arrivés à la fessée qui commençait à prendre une importante place dans l'imaginaire de mon homme. Il passait d'abord un bon moment à « concevoir l'objet de sa convoitise » (sa cavalière fantasmatique) dans le moindre détail. Une dame blonde, la quarantaine triomphante avec des cheveux très courts et des lunettes.

Tiens, tiens ! Quand je me regarde dans la glace, je me dis que le désir plus ou moins inconscient doit être le parrain de bien de couples.

Passons sur une présentation haut perchée sur des escarpins à talons aiguille et son faible pour les porte-jarretelles qui dessinent de si jolies marques caractéristiques sous une moulante jupe crayon. Détail pour « initiés » qui n'échappe pas à l'attention de pas mal d'hommes de sa tranche d'âge et par conséquence il n'est pas un secret dans notre entourage ce que j'aime porter sous mes jupes. S'ajoute une préférence pour une taille fine et un bien volumineux fessier. Banalité en soi, car il paraît que l'attirance masculine pour les dames augmente avec la baisse de la ratio taille/tour du bassin. Parfois il suffit d'aider un peu la nature. Et moi aussi je me trouve bien séduisante dans une guêpière ou un (léger) corset qui modèle un peu la forme de mon corps. Tant de détails ressortis des souvenirs de mon homme. Et en plus le net permet de retrouver certaines de ses revues favorites de l'époque. Malheureusement les images sur la fessée furent rares. Mon pauvre chéri a dû se contenter de petites allusions. Mais fait est qu'au fil de quelques années la dame blonde, habituée d'imposer une discipline stricte, s'est vue prendre la place de celle qui bénéficie d'une éducation à l'ancienne. Rôle qui me va parfaitement. Mais voyons un peu comment s'est effectué ce changement.

A suivre...


mercredi 11 mars 2015

Vilains magazines pour grands garçons 1


...ou alternativement de la fesser, il faut d'abord l'aborder. Et comme montre cet article de 1950, l'âge d'or supposé de la discipline domestique ceci dit, rien de plus facile. Il suffit de bien interpréter la façon de s'asseoir de la dame pour savoir si cela vaut le coup de tenter sa chance avec elle ou pas.

Voila un pseudo mode d'emploi pour réveiller chez un ado crédule le scientifique, le scout ou l'amateur de jeu de piste pour se lancer dans les rencontres avec les filles.

Car ce genre de magazine faisait ravage justement bien souvent auprès des ados. Autant mon Papa, mes frères et aussi mon homme, chacun à son époque a acheté des tels magazines en vue de découvrir les secrets des filles. Ce qui veut dire plus précisément pour étudier ce qui se trouve sous leurs jupes.

Pour parvenir à ces fins, il existait une sorte de rite d'initiation.

Il fallait passer devant le monsieur qui tenait le kiosque de journaux. Avouer en d'autres termes d'être encore un débutant en matière de filles. Ce qui était un moindre mal, comparé au fait d'admettre implicitement d'activités manuelles pour se familiariser avec le fonctionnement de son corps. Pour ceux qui craignaient affronter le regard d'un « monsieur confirmé », il restait l’alternative de s'orienter vers les kiosques dont le comptoir était tenu par une dame. En s'exposant au risque de devoir affronter un regard maternellement désapprouvant, parfois même empocher une remarque plus ou moins blessante pour la virilité naissante:

Mais tu as déjà l'âge pour acheter ce magazine ?

C'est pour mon Papa !

Ben voyons !

Mais quel soulagement et surtout quelle fierté de sortir du kiosque sachant sien - dans un sac en plastique opaque - le précieux trésor. Cette course pour rentrer au plus vite à la maison, de le planquer soigneusement en passant devant la maman, en lâchant un timide :

J'ai beaucoup de devoirs à faire aujourd'hui...

Puis, enfin le grand moment pour le feuilleter discrètement en cachette.

Déception que dis-je, cruelle déception souvent quand la couverture aguichante ne tenait pas ses promesses.

Quand aucun des grands et petits fantasmes, tant chéris en secret, ne se trouvait ni abordé en images, ni par un texte. Restait comme lot de consolation la rubrique courrier des lecteurs qui sous prétexte de conseil médical et psychologique (!) débordait de questions sur ce qui était malfamé.

Mon fiancé m'a donné une fessée parce que j'ai raillé sa voiture. Dois-je rompre nos fiançailles ?

On apprend dans la lettre que ce petit incident s'était passé devant des témoins qui ont donc pu profiter des gigotements de la dames sur les genoux d'un fiancé particulièrement entreprenant. Ou encore :

Mon ami veut que je me rase le pubis. Est-il pervers ?

Et c'est justement de cette manière-là que l'un ado ou l'autre se découvrait de petites fantaisies libidinales jusqu'alors ignorées. Comme mon chéri devant une belle dame brune, exposant fièrement son pubis très fourni et qui tenait entre ses main un bol de mousse à raser, en train de tremper un blaireau dedans. Le tout laissant divaguer librement la fantaisie du lecteur. Bref, cette inspirante image coûta à mon homme non seulement une nuit de sommeil, mais aussi des mois de recherche. Car à cette époque un pubis glabre s'entourait d'un air malfamé. A moins de chercher dans la production P, inaccessible pour un ado dans les années 70, on en trouvait pas. En fin de compte mon chéri a su se documenter dans la bibliothèque municipale, dans les livres d'art au rayon adultes.

A suivre


dimanche 1 mars 2015

De la discipline pour mon mari 6 (suite et fin)


Mais après tout pourquoi cacher honteusement ce qui peut se vivre au grand jour ?

Alors ayant le sens pratique j'ai aussitôt exigé de la part de mon mari pour se faire pardonner et comme preuve d'amour de m'offrir un tel bijoux et par dessus du marché je lui ai parlé de séances régulières de véritable adoration devant mon élégance si peu commune.

Inutile de dire que mon mari non seulement est un homme de parole, mais aussi que l'emplacement de ce bijoux est devenu un lieu de culte pour ses yeux et pour sa langue et un lieu de pèlerinage pour son attribut viril quand il s'agit de récompenser son obéissance et ses bonnes manières.

La confession partie de bonne allure je m'attendais enfin à des confidences détaillés sur ce que j'avais trouvé dans sa poche. Mais hélas pas un seul mot sur son pêché que l'on dit mortel, la gourmandise. Et à la place - comme s'il essayait de se moquer de moi - une luxurieuse fantaisie d'examen médical par une de mes amies qui est gynécologue. Rien donc pour apaiser ma colère.

Lassée de cette comédie et pour lui montrer le bon chemin, je l'ai fait alors monter sur la balance. Et là, il a craqué en m'avouant une terrible addiction au Haribo et plus particulièrement à la variété Polka.

J'ai aussitôt pris des mesures adéquates :

Georges-Henry va me chercher mes gants en latex et le pot de vaseline. Nous allons procéder à une purge salutaire pour ta santé.

Oh comme il sait se montrer réticent envers la médecine naturelle. Je comprend parfaitement l'aspect gênant de ce procédé, notamment pour un homme, mais il a dû prendre l'habitude de se plier littéralement à mes exigences. Il y a droit essentiellement quand je le sens de mauvaise humeur parce qu'on attend la visite de ma mère. Comportement qui m'irrite et qui se soigne parfaitement par un simple ou double emploi de l'eau glycérinée sans nécessiter le martinet. Et voila un Georges-Henry débarrassé d'une terrible pression... psychologique et ainsi toujours souriant devant sa belle mère. Elle pour sa part n'est pas avare de compliments et me félicite pour ses bonnes manières pendant qu'il nous porte le gâteaux et nous sert le café. Un bijoux cet homme...

...mais malheureusement pas ce jour-là !

Quand j'ai vu à quelle allure mon cher et tendre est revenu avec mes gants, j'ai commencé à me poser des questions. Et en observant son petit sourire en coin, le pot de vaseline en main, je m’attendais à une surprise de taille. Et effectivement, une fois dans la salle de bain je me suis trouvée devant un odieux acte de sabotage concernant notre matériel de lavement.

C'est à coup de martinet sur ses fesses que Georges-Henry a du rejoindre l'accoudoir du fauteuil sur lequel il a l'habitude de se pencher quand nous travaillons sur sa discipline. Un fauteuil soigneusement choisi au début de notre mariage par Monsieur, destiné à être le trône de son futur royaume du machisme. Sans compter toutefois sur mon caractère bien trempé. Alors ce trône est devenu vite le symbole de son déshonneur où il paye ses inconvenances. Et à lui de me faire une proposition pour se racheter.

Ayant un faible pour les maths, il se perds souvent dans des comptes les plus complexes. Tandis que moi j'ai plus tendance d'aller au feeling en observant la couleur des ses fesses et aussi en tâtant leur température.

J'aime beaucoup les coups de soleil sur sa lune qui mettent longtemps pour s'éclipser.

Temps fort utile que George-Henry aime occuper pour atteindre son quota de participation au ménage. Enfin je lui suggère ce que j'attends et lui fraîchement puni s'applique sans discuter.

Ce jour-là, son système de calcul s’avéra particulièrement astucieux. Un coup de martinet par tranche de cent grammes de prise de poids. Voila de quoi – rien qu'à l'idée - pour me donner mal au bras. De plus un rituel compliqué , commençant par une claque par fesse et montant en nombre à chaque changement de côté. Et patati et patata. Moi, j'en avais vite marre de le voir essayer de gagner du temps précieux. 

J'ai compris, il y a déjà pas mal de temps que je suis au fond plus perverse que sadique. Alors avec moi la douleur vient en secours pour souligner mes autres actions éducatives. Mais quand j'administre une fessée c'est pour que l'on se souvienne.

Exaspérée par la mauvaise fois, j'ai alors posé le martinet et je suis allée chercher la canne que j'ai présentée devant un pale Georges-Henry.

Instrument quelque peu rustre et peu glamour, mais d'une efficacité redoutable.

Douze coups, enfin je crois, j'étais vraiment en colère, et voilà un beau spécimen de mâle, bientôt en rûte par les effets secondaires de sa correction, paré de superbes stries pour attiser le désir de sa femelle. Et comme je suis convaincue que l'alliance entre sévérité et tendresse livre les meilleurs résultats sur un grand garçon en manque de bonnes manières, je ne suis pas contre une troisième mi-temps le soir, pour reprendre l'ancien vocabulaire de mon mari.

En attendant et pendant que Georges-Henry prend un bain de siège dans de l'eau froide, je profite pour ainsi finir cette histoire.