vendredi 27 novembre 2015

Montrer du respect à la dame 4 (Petites tranches de vie de couple)



Depuis ce mémorable jour, notamment en périodes de chasteté prolongée, Édouard s'exprime avec véhémence contre la banalisation de la masturbation de nos jours. L'abstinence le met facilement dans un état de grande nervosité au moindre contact avec la tentation. Au lieu de chercher à satisfaire ses pulsions en cachette, il se contente de développer une côte moraliste qui lui va très bien d'ailleurs. Il trouve scandaleux les publications de charme qui incitent avec de suggestives images à un recours sans retenue à la vilaine main. Non, lui il ne garde pas au fond de son armoire en souvenir du temps de son célibat une pile de revues douteuses. Non, lui quand il va sous la douche, il ne profite pas de ce moment d'intimité pour se livrer à un honteux auto-érotisme. Non, lui quand il est envoyé au lit pour méditer sur ses écarts de comportement se contente de son suppositoire relaxant et de sa fantaisie pour trouver le sommeil. Et je ne doute pas de son sérieux, car il lui arrive de temps en temps de petits accidents nocturnes que je tolère sans le dire expressément, car ils expriment un bon fonctionnement de sa virilité. Alors pour garder les apparences, Édouard reçoit un rappel à l'ordre.

Je ne me contente pas de bon mots, mais je recours à du bien concret pour qu'il se remette réellement en question. Chez nous le rappel à l'ordre se présente sous forme d’objets en silicone, étudiés pour s’insérer facilement dans l'orifice par lequel dit-on passe la discipline. C'est ainsi préparé, dans une nudité paradisiaque qu’Édouard se charger de frotter les draps souillés avec une bonne lessive. Je profite de l'occasion pour lui passer ma lingerie fine qui demande des soins en délicatesse. C'est un travail dont il raffole comme témoigne la belle érection qui accompagne cet exercice quelque peu rythmique.

Quoiqu'il en soit, grâce à la chasteté imposée quand j'ai envie de mon mari, je me trouve régulièrement devant un partenaire de plus inspiré, sensible au moindre acte de séduction de ma part. Le soir, lors de notre rituel, je peux compter sur sa libido en pleine forme, illustrée de manière édifiante, ostensiblement tendu vers moi pour confirmer tout le bien qu'il pense de l'éducation qu'il reçoit chez moi. Je profite de cet instant de grande intimité pour lui prodiguer de stimulantes caresses. Rien ne soude un couple autant que la tendresse régulière. Et lui pour sa part n'est pas avare de compliments concernant mon auguste personnes et ma présentation. Il a le droit d'explorer ce que je porte sous mes jupes et également de glisser délicatement ses doigts dans ma culotte. Quand l'envie me chante, je lui permet également de faire usage de sa langue pour me montrer son enthousiasme envers mes parties intimes. Il arrive également – bien que plus rarement - que me m’occupe de lui de la même façon.

A suivre...

lundi 23 novembre 2015

La pénible cliente

la pénible cliente... c'est moi !

Que ce soit dans un magasin de vêtement ou à la coupe dans un supermarché, je sais très bien ce que je veux. J'avais même fait un récit à ce sujet. (Clip à l'appui!) Et gare au vendeur ou à la vendeuse quand je ne suis pas satisfaite de ce que l'on me propose. Je suis encore plus redoutable en compagnie de mon homme. D'ailleurs les courses, peu importe leur nature, nous les faisons ensemble. Comme dans un cliché sur les couple traditionnel, c'est moi qui mène les négociations et mon homme se contente de porter ce que j’achète.

Un homme soumis ?

Ben non ! Pensons plutôt au vieux diction qui dit :

Ce qui se ressemble, s'assemble !

Car quand malgré ma meilleure volonté je n'arrive pas à avoir satisfaction, c'est lui qui s'enmèle. Et à vrai dire, mieux vaut avoir affaire à moi qu'à lui. Toutefois tout m'est permis sauf agacer mon chéri.

Visiblement je ne suis pas la seule qui aime rêver autour de cette situation. Voici deux ravissants dessins de l'ami Geff qui mettront un peu de visuel sur ce qui reste bien souvent caché derrière les/mes mots.


© Dessins Geff

vendredi 20 novembre 2015

Montrer du respect à la dame 3 (Petites tranches de vie de couple)

Ainsi trouve-t-on mon Édouard derrière son grand bureau, le feu aux fesses, méditant entre deux dossiers sur son besoin très concret de vouloir se libérer d'une tension qu'il juge comme insoutenable. Certes, la discipline matinale comme il aime confirmer, lui donne le mordant nécessaire pour être plus qu'à la hauteur de la tâche qui lui incombe. Malheureusement, la chair est faible et son intérêt pour la tâche risque parfois se transformer dans un attrait pour d'autres sortes de taches. Bref, au lieu de se concentrer sur son travail, ses pensées vont ailleurs. Avec comme conséquence non seulement une perte d’énergie précieuse comme j'ai pu constater un jour à nos débuts.

Je m'étais posée des question sur la présence de préservatifs dans la poche intérieure de la veste du costume de mon mon mari. Craignant le pire, j'ai décidé de le surveiller étroitement. Étant la femme du chef de l'entreprise, il m'est facile d’accéder à son bureau sans que sa secrétaire sonne l'arme. Je pu donc surprendre mon Édouard la main dans le sac, si j'ose dire, en faisant irruption subitement dans son bureau au moment de l'éruption. Avec comme résultat un mauvais geste de sa part qui a laissé un terrain de plus collant sous un caleçon remonté en toute hâte. J'avais envie de rire et j'étais surtout soulagée de découvrir dans l'homme que j'aime un compagnon de plus fidèle se comportant en grand gamin. Toutefois il m'était impossible de passer sur ce comportement inadmissible.

Tu n'as pas honte Édouard de trahir ainsi mes efforts éducatives à ton égard ?

Non, il n'a pas fait le fier du tout et heureusement il a pris conscience de la gravité de son acte. Je l'ai fait regretter son geste pendant tout le week-end qui a suivi sa mésaventure. Jugeant sa habituelle gym trop éloignée de mes ambitions disciplinaires, je lui ai transmis mon goût pour la marche au pas. Habillé seulement de solides chausser de marche, il a appris à parader en long et en large dans notre maison et même au jardin.

J'avoue que la visions d'un mâle tout nu, suant sous l'effort d'une discipline de plus stricte ne me laisse pas indifférente.

C'est ce jour-là que je me suis souvenue du goût de l'antique Grèce pour les corps masculins glabres. Bien émoustillée à l'idée de découvrir mon mari lisse comme un Adonis, je l'ai fait marcher dans notre salle de bain où il a du - sous mes yeux ravis – se raser intégralement le corps. Longue et laborieuse entreprise qui demande souplesse et qui permet maintes aperçus d'une rare obscénité. Pour ne pas mettre mon mari trop dans l'embarras, pour préserver sa pudeur en quelque sorte, je l'ai fait recourir à un bouchon rectal qui allie l'utilité et l'élégance. Puis l'emplacement de cet objet a donné à mon recrut une expression de plus sérieuse pour la suite de ses exercices. Inutile de dire que le soir j'ai mis mon Adonis, huilé dans le moindre recoin, au service exclusif de mon plaisir pour se faire pardonner son infidélité manuelle...

A suivre

vendredi 13 novembre 2015

Montrer du respect à la dame 2 (Petites tranches de vie de couple)

Fort heureusement mon Édouard, mis à part quelques écarts qui se font de plus en plus rare, est au fond de lui un garçon désireux d'atteindre les objectifs que je lui fixe. Ils les poursuit avec autant de sérieux et mordant que les affaires de notre entreprise. Et il en veut du résultat. Il arrive donc fréquemment qu'il se confie à moi pour me parler de ses tentations sur le chemin de la vertu.

Pour éviter de se parer d'un air trop ridicule, il me parle de briefing « hygiénique ».

Caprice verbal que j'accepte avec le sourire, car cette habitude est un précieux allié qui m'a permis de découvrir ce qui se trouve de plus honteux aux recoins du jardin secret de mon époux.

Il semblerait que certains événements le rendent particulièrement nerveux. Par exemple ses séances éducatives au martinet ou autre instrument selon la gravité de ses erreurs de comportement, montrent de fortes effets secondaires sur lui. Bien évidement j'étais déjà au courant depuis longtemps. Il ne m'échappe pas quand il est envoyé pour méditer au coin après sa punition que son corps trahit ses idées peu chastes. Pour ma part dans ce cas j’adapte les conseils d'anciens manuel d'éducation pour grand garçons en faisant comme rien n'y était. Toutefois en face de tant d'obscénité involontaire, il m'arrive parfois de ne pas pouvoir m’empêcher de le rappeler à l'ordre:

Es-tu vraiment en train de méditer sérieusement sur tes méfaits, Édouard ?

Au cours de différentes confessions j'ai pris connaissance que mon mari détourne bon nombre de mes mesures éducatives comme support pour ses pensées peu louables. Certains jours alors quand il part au travail avec ses fesses toutes rouges sous son costume sur mesure la séance de discipline matinale l'inspire beaucoup.

A suivre...


vendredi 6 novembre 2015

Montrer du respect à la dame 1 (Petites tranches de vie de couple)

Le soir j’attends mon mari pour me saluer dignement en rentrant du travail. Nous appelons ce petit rituel :

Montrer du respect à la dame !

Après avoir posé sa mallette et après avoir suspendu sa veste de costume sur un cintre à la garde-robe, je l'invite à se mettre à l'aise. Je me réjouis quand il défait sa ceinture et déboutonne sa braguette pour laisser glisser son pantalon autour de ses chevilles. Puis c'est le tour de son caleçon. Ensuite, il convient de se baisser pour enlever les chaussures. Acte indispensable pour se débarrasser de ses vêtements tombés par terre sans abîmer les précieux tissus. Et voilà quand il se relève, un tout nouvel homme.

Enfin, plutôt un grand garçon défroqué devant sa dame et qui indique par sa posture qui commande à la maison.

J'aime pour l'occasion procéder à un judicieux contrôle de sa virilité. Je connais le vice de bien de grands garçons pour se masturber en cachette. Édouard n'en fait pas exception. Parfois en utilisant des endroits aussi peu glamoureux que les toilettes du bureau par exemple. Toutefois, à force d'une rigoureuse éducation stricte qui ne tolère pas d'écart il a fait sien une réflexe salutaire :

Son besoin de soulager son corps s'est lié à un besoin de soulager aussi sa conscience.

Apparaît alors en guise d'aveux un joli rouge sur son visage les jours qu'il s'est adonné à des activités honteuses qui lui sont strictement interdites. Je peux alors du premier coup d’œil facilement discerner, s'il y avait péché ou non. Et gare à ses fesses s'il s'installe le moindre soupçon de soulagement par la vilaine main.

A suivre