vendredi 7 avril 2017

Un faible pour les dominatrices?


(Il s'agit d'après ce que j'ai compris d'une dame qui cherche à faire des rencontres via une agence qui lui envoie des profils correspondants à ses attentes: sexy, confiance en soi, maîtrisant d'une situation et affirmation de soi. Seulement en poussant ses critères à leur paroxysme c'est une dominatrice professionnelle... allemande qui se présente au rendez-vous. Dame qui par son caractère et sa façon d'être ne laisse pas indifférent.)

Il y a de grands garçons qui reconnaissent leur besoin de discipline. Il se sont accommodés à cette impérieuse pulsion qui les met régulièrement au garde-à-vous à l'idée de devoir baisser leur pantalon et leur caleçon devant une dame qui sait s'imposer. Mon homme aussi est passé par là. A l'adolescence. Effet secondaire d'une éducation sévère, il s’imaginait sous la couette « invité » par une belle voisine pour lui avoir piqué une petite culotte sur le fil à linge. Cette dame ne comptait pas en rester là et lui appliqua en guise d'avertissement de ne plus recommencer une fessée de plus claquante.

J'adore écouter mon homme quand il me raconte ses exploits de cette époque. Surtout ceux qui le tentaient, mais qu'il n'osa pas accomplir.

Comme l'idée de piquer un magazine particulièrement explicite, car il n'osait pas l'acheter à la belle et très sexy marchande. Comme suivre une voisine dans un escalier pour essayer de voir si elle portait des bas. Comme espionner une dame dans sa salle de bain en train de se raser le pubis. Comme regarder par un trou de serrure pour voir la jeune voisine de son âge se pendre une sévère fessée.

Le point en commun entre tout ces fantasmes était un réveil de son besoin de discipline.

Il aimait s'imaginer passer des vacances chez une gouvernante stricte, familière des méandres de la pulsion sexuelle de jeunes hommes. Il trouvait particulièrement rassurant l'idée de devoir payer pour ses faux pas, condensé dans une phrase clef de la gouvernante:

Je me occuperai de toi comme il le faut !

Nous sommes un peu éloignés de la poésie d'une vraie dominatrice. Mais la structure du fantasme était assez souple pour se glisser aussi dans ce registre certains soirs quand le besoin de discipline s’avérait particulièrement harcelant.

Quand on regarde bien on trouve une action même pas commise qui réveille une culpabilité. Le fantasme raconte pas à pas l'histoire d'une punition voluptueuse, accomplie par une dame soigneusement décrite...

Non , le carré plongeant ne me va pas du tout...